Comment
Amnistie a-t-il réussi à transformer un bilan sauvagement déséquilibré
sur l'offensive israélienne contre la Bande de Gaza en 20104, en acte
d’accusation équilibrée des deux parties au conflit? Le
grand penseur américain juif anti sioniste Norman Finkelstein a accusé
l’organisation d’Amnistie Internationale d’avoir donné à Israël un
laissez-passer gratuit sur ses pratiques de torture généralisée dans les
territoires palestiniens occupés.Reconnaissant que cette organisation qui s’est confié comme mission de surveiller les violations des droits de l’homme dans le monde, dont entre autre durant les différentes guerres israéliennes, a fait pendant longtemps un travail inattaquable, il lui reproche dans son rapport sur l’offensive israélienne contre Gaza l’été 2014, de manquer à sa mission. Selon lui, Amnistie fait preuve de « rétropédalage » dans son rapport « Unlawful and Deadly » sur l’opération Protective Edge (OPE) en opérant une symétrie fallacieuse entre les victimes et les pertes palestinienne et celles israéliennes. La symétrie fallacieuse Les pertes civiles de l’OPE : Nombre total de morts Israël 73 (1 enfant), Gaza 2 200 (550 enfants) Civils tués (% du total) Israël 6** (8%), Gaza 1 560 [7] (70%) Combattants (% du total) Israël 67 (92%), Gaza 640 (30%) Dommages directs ($) 55 millions [6], Gaza 4 milliards [8] Maisons détruites Israël 1***, Gaza 18.000**** Concernant Gaza, les chiffres sont arrondis tout au long de cette monographie, les grands nombres sont de même arrondis à la dizaine, centaines ou milliers. ** Un civil était un travailleur invité thaïlandais. *** 11 autres ont subi des dégâts. **** 38 000 autres ont subi des dégâts. «Des deux côtés, les civils ont une fois de plus porté le poids de la troisième guerre de grande envergure en moins de six ans», observe Amnistie dans son rapport Unlawful and Deadly, rapporte le militant anti sioniste. 550 fois aussi terrible « Cela ne diminue pas le caractère sacré de toute vie de prendre note que, si la mort d’un enfant israélien est terrible, avec le même calcul, les décès d’enfants de Gaza sont 550 fois aussi terribles », a-t-il induit. Selon lui, Amnistie qu’il taxe de « prétention d’impartialité » donne l’impression qu’Israël et le Hamas étaient également coupables d’avoir violé les lois de la guerre. Il
constate entre autre que dans ses rapports, cette organisation
consacre beaucoup plus de pages pour inculper le Hamas (107) qu’Israël
(78). Deux pages étant accordées dans le rapport Unlawful and Deadly à
la mort de l’unique enfant israélien tué par une attaque du Hamas. « Si l’équilibre devait été correctement établi, Amnistie n’aurait-il pas du consacrer 1 100 pages aux enfants tués à Gaza? », exige-t-il. La couverture semble pour Finkelstein bien différente de celle de l’opération Plomb durci, lorsqu'Israël avait fait les frais de l’acte d’accusation d’Amnesty (60 pages contre 13), le rapport allouant un espace plus conforme, bien qu’encore loin de la réalité, avec les morts et les destructions infligées par chaque côté. Equilibrer l'accusation Toujours
selon Finkelstein, Amnistie recherche dans chacun de ses rapports
d’après-guerre sur OPE d’équilibrer méthodiquement la distribution de la
culpabilité, voir de suggérer même que le Hamas était la partie la plus
manifestement coupable au conflit. Selon
lui, le fait d’imaginer que le Hamas a commis autant de crimes de
guerre qu’Israël, sinon plus, serait une conclusion plutôt anormale. Et
d’assurer : « les échelles de culpabilité semblent incliner lourdement
vers le côté israélien : le Hamas a tué 73 Israéliens, dont seulement 8%
étaient des civils, tandis qu’Israël a tué 2 200 Gazaouis dont 70%
étaient des civils ; les dommages infligés à l’infrastructure civile de
Gaza ($4 Mds) dépassent d’un facteur de 70 les dommages infligés à
l’infrastructure d’Israël ($55 Millions), tandis que le ratio des
habitations civiles détruites par Israël par rapport au Hamas se situait
à 18 000 pour 1 ».Il est vrai que les chiffres parlent d'eux-mêmes et n'ont pas besoin d'explication. Sauf pour ceux qui veulent fourvoyer l'opinion publique. Source |
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Comment
Amnistie a-t-il réussi à transformer un bilan sauvagement déséquilibré
sur l'offensive israélienne contre la Bande de Gaza en 20104, en acte
d’accusation équilibrée des deux parties au conflit?
Le
grand penseur américain juif anti sioniste Norman Finkelstein a accusé
l’organisation d’Amnistie Internationale d’avoir donné à Israël un
laissez-passer gratuit sur ses pratiques de torture généralisée dans les
territoires palestiniens occupés.
Il
constate entre autre que dans ses rapports, cette organisation
consacre beaucoup plus de pages pour inculper le Hamas (107) qu’Israël
(78). Deux pages étant accordées dans le rapport Unlawful and Deadly à
la mort de l’unique enfant israélien tué par une attaque du Hamas.
Toujours
selon Finkelstein, Amnistie recherche dans chacun de ses rapports
d’après-guerre sur OPE d’équilibrer méthodiquement la distribution de la
culpabilité, voir de suggérer même que le Hamas était la partie la plus
manifestement coupable au conflit.
Selon
lui, le fait d’imaginer que le Hamas a commis autant de crimes de
guerre qu’Israël, sinon plus, serait une conclusion plutôt anormale. Et
d’assurer : « les échelles de culpabilité semblent incliner lourdement
vers le côté israélien : le Hamas a tué 73 Israéliens, dont seulement 8%
étaient des civils, tandis qu’Israël a tué 2 200 Gazaouis dont 70%
étaient des civils ; les dommages infligés à l’infrastructure civile de
Gaza ($4 Mds) dépassent d’un facteur de 70 les dommages infligés à
l’infrastructure d’Israël ($55 Millions), tandis que le ratio des
habitations civiles détruites par Israël par rapport au Hamas se situait
à 18 000 pour 1 ».