En
décembre 1914, c’est un riche député du SPD (le Parti
social-démocrate), né de mère juive, qui est le premier à refuser de
voter les crédits de guerre pour le prochain trimestre : Karl
Liebknecht. En mars 1916, c’est le député juif Hugo Haase qui pousse 17
autres députés (dont les deux tiers sont des Juifs) du SPD à refuser de
voter de nouveaux crédits pour l’Armée. En ce même mois, Liebknecht
s’associe à deux Juifs, Rosa Luxemburg, et l’amant de celle-ci, Leo
‘’Jogiches’’, né Tyshko (le futur premier patron du KPD – le Parti
communiste allemand), pour fonder un groupuscule marxiste qui prend pour
éponyme un célèbre révolté antique : Spartacus.
Rosa
est la fille d’un riche Juif, ruiné par des spéculations malheureuses
(Messadié, 1999) [son destin personnel apparente donc la célèbre Rosa à
celui du trop célèbre Ernesto Guevara, un Goy également fils d’un très
riche bourgeois, ruiné par des spéculations aventureuses : à quoi tient
une carrière d’agent subversif !]. C’est une germanophobe enragée, au
comportement privé fort bourgeois et parfaitement ignare en matière
d’économie politique (c’est ce que l’on peut inférer, de façon
anticonformiste, de l’étude de son admirateur Gilbert Badia, 1975).
Depuis
le début des années 1910, dans les congrès marxistes, Rosa est
l’ennemie de ‘’Lénine’’ aussi bien que du théoricien juif Rudolph
Hilferding. Elle croit en la « spontanéité révolutionnaire des masses »
(cf. Guérin, 1971), ajoutant une absurdité supplémentaire à la bêtise
marxiste : la docte naïveté de Rosa sera l’un des grands classiques de
l’historiographie marxiste et gauchiste du XXe siècle.
En avril 1917, l’USPD marxiste (les « Socialistes Indépendants »
de l’Unabhängige Sozialdemokratische Partei Deutschlands) est créé, par
scission du SPD. Ce nouveau parti est entièrement dominé par trois
Juifs : Hugo Haase et Rudolph Hilferding, les deux hommes qui se
succèdent à la direction du parti, et Karl Kautsky, l’ex-secrétaire de
Friedrich Engels – il résidera à Vienne à partir de 1924, servant de
gourou aux sociaux-démocrates de ce pays.
Les
maîtres de l’USPD fomentent, dès le printemps de 1917, des grèves dans
les usines d’armement, par solidarité avec les émeutiers bolcheviks de
Petrograd et de Moscou. Le journal berlinois de l’USPD, Freiheit (Liberté),
est dirigé par Hilferding et Paul Hertz, juifs tous deux comme le sont
la quasi-totalité de ses rédacteurs et correspondants régionaux ou
étrangers (Wiebe, 1939).
Le
16 avril 1917 est le premier jour de gloire de l’USPD : 250 000
ouvriers des grandes usines travaillant pour la défense nationale sont
en grève. Avec le soutien des patriotes du SPD (singulièrement les deux
Goyim Friedrich Ebert et Philipp Scheidemann, qui se succèderont à la
tête du gouvernement allemand de novembre 1918 à juin 1919), le
gouvernement casse le mouvement en une semaine (Broué, 1971).
Les
concurrents Spartakistes prennent le relais, en septembre 1917,
essayant d’organiser une mutinerie dans la Marine de guerre, où ont été
versés beaucoup d’Alsaciens, jugés trop peu fiables pour servir dans la
Heer (l’Armée de terre). Deux mutins sont exécutés et le mouvement
tourne court (Broué, 1971) ; les agitateurs feront mieux un an plus
tard.
En
janvier 1918, les Spartakistes associés à leurs rivaux et ennemis de
l’USPD tentent de soulever le prolétariat de 18 grandes villes du Reich
par des appels à la grève générale, « pour la paix et le pain ».
Environ 400 000 ouvriers cessent le travail du 28 janvier au 3 février
(Broué, 1971), puis reprennent sagement le chemin de l’usine, qui permet
à chacun de nourrir sa famille. À la même époque, les dirigeants
marxistes de Vienne, tous Juifs, ont réussi à mobiliser durant quelques
jours 200 000 ouvriers. Il apparaît très vite que la motivation unique
des chefs est d’influer sur les très dures négociations
germano-soviétiques de Brest-Litovsk… sans grand succès : le traité
(léonin) sera signé le 3 mars. La trahison des intérêts allemands est
évidente pour tous les patriotes (cf. Wiebe, 1939).
Les
intellectuels de salons et de cafés du groupe Spartakus, contrairement
aux agitateurs de l’USPD, ne trouvent aucun écho dans le peuple, s’ils
font vibrer quelques étudiants et le demi-million de déserteurs
(Baechler écrit : « un million »,
in 2007, sans apporter de justification) qui se terrent dans les
quartiers pouilleux des grandes villes industrielles (Benoist-Méchin,
volume 1, 1936 ; Broué, 1971 ; Plouvier, 2007, volume 1). Le journal des
spartakistes, Die Rote Fahne (Le Drapeau rouge),
fondé par Liebknecht et Rosa Luxemburg (qui se haïssent et ne sont
d’accord que sur la nécessité de détruire toutes les organisations de
l’État allemand), sera repris par ‘’Jogiches’’ et deviendra l’organe
officiel du KPD (le Parti communiste allemand).
En
juin 1918, l’USPD relance les grèves dans les usines d’armement. Au
mois de septembre 1918, après l’échec des offensives allemandes à
l’Ouest, bien conçues et mal dirigées par Erich Ludendorff, et alors que
les Alliés vont entrer dans la phase d’avance militaire continue, c’est
un demi-Juif (par son père), Matthias Erzberger, député du Zentrum (le
Centre catholique), qui exige la création d’un gouvernement composé de
parlementaires. On l’emploie, en novembre, pour signer à Rethondes, le
11, un armistice extrêmement dur, peu conforme aux vagues promesses du
Président des USA, Thomas Woodrow Wilson (cf. Plouvier, 2007-1).
Erzberger est un politicien très corrompu : le 12 mars 1920, un tribunal
de Berlin retiendra contre lui 2 cas de parjure et 7 de corruption
active ou de conflit d’intérêts (in Baechler, 2007).
Le
29 octobre 1918, un groupe d’agitateurs de l’USPD parvient à déclencher
la mutinerie de la Flotte de Haute Mer, qui devait appareiller, non pas
pour effectuer une « sortie désespérée » (variante : une « opération suicide »)
comme l’a prétendu l’historiographie universitaire infectée de bêtise
marxiste, mais pour freiner l’avance alliée près du littoral belge, sur
une profondeur de trente km, soit la portée de l’artillerie des
cuirassés (Ruge, 1969, témoin de première main).
Très
vite, les patriotes allemands apprennent que l’orchestrateur de cette
mutinerie, qui sert de détonateur à la démoralisation de l’Armée et du
peuple, est un marxiste Juif, fils de très riche banquier, Werner
Hirsch. C’est ‘’Staline’’ qui vengera l’honneur blessé des patriotes
germains en le faisant exécuter en 1937 (in Courtois, 1997). Comme
nombre de communistes allemands, Hirsch avait trouvé bon de se réfugier
en URSS durant l’année 1933. En 1936-38, le bon Joseph du Kremlin
ordonnera de tuer bien plus de communistes allemands qu’Adolf Hitler de
1933 à 1940.
En
novembre 1918, l’ambassadeur des Soviets, le Juif Adolf Joffe, remet au
Juif Oskar Cohn (du comité directeur de l’USPD, qui sera lui aussi
liquidé en URSS, lors des purges staliniennes) dix millions de
roubles-or (soit 26,6 millions de francs-or, correspondant au pouvoir
d’achat d’un peu plus de 85 millions d’euros) pour financer la
révolution bolchevique dans le Reich (Wiebe, 1939). En 1919, l’ambassade
soviétique finance l’Agence berlinoise de presse Rostra, supervisée par
Karl ‘’Radek’’, né Sobelssohn, dont tout le monde sait, à l’époque,
qu’il a été exclu du Parti socialiste polonais en 1912 pour avoir puisé
dans la caisse (Got, 1920 ; Broué, 1971).
À
Munich, la chienlit insurrectionnelle de novembre-décembre 1918 est
dirigée par quatre Juifs : le journaliste anarchiste et quasi-dément
Kurt Eisner (qui désigne comme Oberpräsident– préfet – de police un
Juif, dénommé Steiner), le communiste Ernst Toller, un dramaturge raté,
aidé de deux obscurs tâcherons du marxisme : Erhard Auer et Jaffe.
D’autres Juifs se joindront bientôt à la curée, après l’assassinat
d’Eisner : Frida Rubiner, alias ‘’Friedjung’’, Gustav Landauer, Erich
Mühsam, Tobias Axelrod, Eugen Levine, alias ‘’Nyssen’’, Max Levien, les
trois derniers étant envoyés par les dirigeants moscovites ; Levien sera
exécuté en URSS, lors d’un mouvement d’humeur du bon ‘’Staline’’. En
novembre 1918, sur les huit ministres du gouvernement insurrectionnel de
Munich, trois sont des Juifs (Benoist-Méchin, 1936, volume 1).
Ce n’est pas sans de bonnes raisons que, le vendredi 8 novembre 1918, Thomas Mann note dans son Journal que le gouvernement auto-proclamé de Munich est « dirigé par des littérateurs juifs », agitant « des gamins juifs »
et une foule d’escrocs et de déserteurs (Mann, 1979). C’est ce noble
spectacle, effectivement fortement teinté de judaïsme, que le grand
blessé de guerre Adolf Hitler contemple effaré, à compter du 19
novembre, le jour de sa sortie du Lazarett (hôpital militaire) de Pasewalk.
Dans
le gouvernement berlinois de six membres (3 du SPD et 3 de l’USPD),
constitué de façon anticonstitutionnelle le 9 novembre, siègent deux
Juifs : Otto Landsberg et Hugo Haase, ce dernier étant le seul membre du
Reichstag à oser soutenir le mensonge grotesque de la culpabilité
intégrale et unilatérale des États centraux (les Empires austro-hongrois
et allemand) dans le déclenchement de la guerre, un mensonge qui
servira d’argument aux Alliés et Associés pour dicter, en refusant tout
adoucissement, le Traité de Versailles et les autres « Traités de la région parisienne » (l’expression est d’Adolf Hitler), ainsi que les Réparations de guerre.
À
Munich, le pitre Kurt Eisner répand l’opinion stupide de Haase et la
répètera à Berne, en janvier 1919, lors d’un congrès de socialistes
(Friedländer, 1971). On conçoit la fureur des patriotes germaniques. Un
avocat juif et marxiste de Berlin, Richard Grelling (revenu de Suisse où
il avait courageusement passé la guerre), répand le même bobard dans
les journaux de son bord et dans les cafés chics de Berlin où se
retrouvent les correspondants de presse étrangers. Lors de conférences
prononcées en France, l’universitaire juif de Heidelberg, Emil Gumbel,
en fait autant (Ohquist, 1940).
Ce
Gumbel deviendra célèbre par la rédaction d’un livre mensonger sur les
crimes politiques en Allemagne de Weimar, minimisant le nombre des
crimes commis par des assassins du SPD et du KPD (Gumbel, 1931). Un
mémoire issu des bureaux du ministre SPD de la Justice du Land de
Prusse, daté du 14 octobre 1931, attribuait pour les neuf premiers mois
de l’année 34 morts et 186 blessés au passif des nervis du KPD et un
chiffre moitié moindre au passif des SA et autres membres du NSDAP (in
Plouvier, 2007, volume 2). Si l’on peut reprocher 376 assassinats
politiques, de 1923 à 1932, aux völkische
(nationalistes de toutes obédiences), l’on doit se rappeler que les
seuls nazis ont perdu 387 des leurs, assassinés par les militants armés
du KPD et du SPD (Görlitz, 1962).
Les
bacchanales marxistes se poursuivent au long de l’année 1919 (et
jusqu’en 1923, lors d’émeutes favorisées par la lâcheté du gouvernement
central) dans les grandes villes industrielles du Reich. Ces révoltes
sanglantes sont presque toujours dirigées par des Juifs : Geyer,
Fleissner et Lipinski en Saxe ; Brandes à Magdeburg ; Ruben, Karski,
Markus, Emmanuel Eppstein et Levinsohn en Ruhr (mais aussi Rosa
Wolfstein à Düsseldorf et le déserteur Leo Dannenberg à Essen) ; Oskar
Cohn (bientôt sous-secrétaire d’État à la Justice de Prusse) et
Grünewald à Kiel et à Bremerhaven ; Heine et Lilienthal dans le
Palatinat (in Got, 1920 ; Benoist-Méchin, 1936-38 ; Broué, 1971 ;
Friedländer, 1971). Au début de 1919, il existe un Soviet à Brême,
Hambourg, Oldenburg et dans pratiquement toutes les grandes villes
rhénanes, toujours dirigé en majorité par de « doux Hébreux » (l’expression est d’Adolf Hitler in Mein Kampf).
C’est
dans ce contexte insurrectionnel, qu’Ebert, le chef du gouvernement
central, se débarrasse des ministres USPD et nomme, le 29 décembre 1918,
Gustav Noske commissaire à la Défense, chargé de nettoyer le Reich des
gouvernements illégaux et de leurs meutes d’agités violents. Cette
désignation d’un homme énergique (il a réprimé les dévastations urbaines
des mutins de Kiel, en novembre) autant qu’intègre sonne le glas de la
chienlit bolchevique dans le Reich. La Brigade de Fer, dirigée par Noske
et le colonel Emmo von Roden, nettoie Berlin, du 9 au 15 janvier 1919,
des insurgés communistes de toutes chapelles. Dans sa livraison du 16,
un rédacteur anonyme du Vorwärts (En Avant), le quotidien berlinois du SPD, fait allusion à l’exécution de Liebknecht et Luxemburg, survenue la veille : « Ils étaient de leur propre aveu les instigateurs d’une guerre civile, en quelque sorte des fratricides » (Plouvier, 2015-1).
Le
19 janvier 1919, au cours des premières élections allemandes où les
femmes sont appelées à voter, les spartakistes sont ridiculisés,
n’obtenant aucun élu ; l’USPD ne remporte que 7,6% des suffrages
exprimés (Badia, 1975). Noske envoie ses hommes rétablir le calme dans
les ports de la Mer du Nord, puis, en février, mâter la grève des
mineurs en Ruhr (sans le moindre combat), au moment où des insurgés
communistes massacrent des officiers désarmés dans la ville de Halle.
‘’Jogiches’’, devenu le premier chef du KPD embryonnaire, est abattu en
mars, après avoir déclenché une nouvelle émeute bolchevique à Berlin :
la « semaine sanglante » du 4 au 13 mars a provoqué la mort d’environ 1 200 Berlinois et fait 10 000 blessés.
Toutefois,
la fin du bolchevisme triomphant ne signifie pas la fin de l’invasion
juive des hautes fonctions de la vie politique. En 1919, dans le premier
gouvernement du Land de Prusse, dirigé par le Juif Paul Hirsch
(également ministre de l’Intérieur), la Justice est attribuée au Juif
Kurt Rosenfeld (avec Oskar Cohn comme sous-secrétaire d’État et le Juif
Bernstein comme directeur ministériel), tandis que les Finances vont au
Juif Simon.
D’autres
Juifs occupent de hauts postes au gouvernement du Reich. Hugo Preuss
(non marxiste) est ministre de l’Intérieur avec le Juif Freund comme
directeur ministériel : tous deux vont concocter la Constitution du
Reich de Weimar ; Otto Landsberg est ministre de la Justice ; Emmanuel
Wurm est sous-secrétaire d’État au Commerce ; Georg Gothein est
secrétaire d’État (Got, 1920). Dans le 2e
gouvernement, dirigé par Gustav Bauer (un Goy socialiste et corrompu),
Eduard David est ministre de l’Intérieur et Mathias Erzberger
(demi-juif) ministre des Finances, jusqu’à ce qu’il soit contraint de
démissionner quand sa corruption aura été reconnue par le tribunal civil
de Berlin.
À
la même époque, le Conseil des ministres (SPD) du Land de Saxe est
présidé par le Juif Julius Gradnauer, le ministère des Finances du
Wurtemberg est tenu par un Juif nommé Thalheimer (homonyme d’un cacique
du KPD) et celui de l’Intérieur du Land de Bade est attribué au Juif
Haas… on retrouve encore une fois la « petite erreur de dosage » !
Il est important de noter que le département des questions juives au
ministère des Affaires Étrangères du Reich n’est nullement une
innovation nazie : il est créé en 1919 et confié à un Juif dénommé
Sobernheim (Got, 1920).
À
Munich, les choses empirent, le 21 février 1919, avec l’assassinat du
dictateur fou Eisner par un demi-Juif, Anton v. Arco-Valley, fils d’une
richissime demoiselle Oppenheim, de la famille des célèbres banquiers de
Cologne. Les Juifs présentés plus haut, manipulés par ‘’Radek’’,
l’homme de l’ambassade soviétique, déclenchent une insurrection, le 7
avril, qui triomphe du fait de la lâcheté des gouvernants catholiques et
socialistes. Tous les chefs de cette République des Soviets de Bavière
sont juifs, à l’exception du chef de la meute d’assassins : le marin
déserteur Kurt Egelhofer, chef de la police.
En trois semaines, les rouges assassinent 500 « ennemis de classe »,
puis les corps francs, dirigés par l’Oberst Franz von Epp (futur
dirigeant du NSDAP), dont font partie Ernst Röhm, Hermann Esser,
Heinrich Himmler et Rudolf Hess, nettoient la ville, du 1er
au 4 mai. On n’exécute que 251 criminels communistes, soit un chiffre
inférieur de moitié à celui de leurs victimes (Benoist-Méchin, 1936-1)
Tout
au long du Reich de Weimar, les communistes tueront nettement plus de
nazis (au moins deux fois plus) que l’inverse. Jusqu’à l’été de 1932, la
police soutiendra les « forces antifascistes »
dans leur action fort peu démocratique, visant à empêcher les orateurs
nazis de s’exprimer. C’est un symbole de ce que sera la vie publique au
XXe siècle, en tout pays libéral : les communistes et leurs « idiots utiles »
(la dénomination est de ‘’Lénine’’) tuent en état de quasi-impunité,
perturbent les réunions des autres partis, que les autorités finissent
par interdire pour éviter le « trouble à l’ordre public » au lieu de punir les vrais coupables.
Après
ce résumé succinct (et devenu politiquement fort incorrect) des faits,
l’on comprend mieux la tonalité judéophobe de la lettre adressée, en
décembre 1919, par l’ex-Kaiser au Feldmarschall August von Mackensen :
« Les
Allemands ont commis contre eux-mêmes la honte la plus profonde et la
plus ignoble de leur histoire. Ils furent excités et corrompus par les
Juifs… qui avaient trouvé asile chez eux… Aucun Allemand ne l’oubliera
ni ne sera tranquille tant que ces parasites ne seront pas extirpés du
sol allemand » (in Baechler, 2003).
Le
Kaiser avait toujours protégé les Juifs durant son règne, même
lorsqu’il commençait à s’effrayer de l’agitation des Juifs
révolutionnaires en Russie. De 1918 à la fin de sa vie en 1941, il
vitupèrera les Juifs, tout juste bons, selon lui, à être exterminés
(Baechler, 2003).
Le
judéo-bolchevisme fut un argument récurrent des orateurs
nationaux-socialistes des premières années du NSDAP jusqu’à la débâcle
du printemps de 1945. Fantasme ou réalité ? Au lecteur de juger.
Bibliographie
- G. Badia : Rosa Luxemburg, journaliste, polémiste, révolutionnaire, Éditions Sociales, 1975
- C. Baechler : Guillaume II d’Allemagne, Fayard, 2003
- C. Baechler : L’Allemagne de Weimar. 1919-1933, Fayard, 2007
- J. Benoist-Méchin : Histoire de l’armée allemande, volume 1 : L’effondrement (1918-1919), Albin Michel, 1936
- P. Broué : Révolution en Allemagne. 1917-1923, Éditions de Minuit, 1971
- S. Courtois et Coll. : Le livre noir du communisme. Crimes, terreur, répression, Laffont, 1997
- S. Friedländer : L’antisémitisme nazi. Histoire d’une psychose collective, Seuil, 1971
- W. Görlitz, H. Quint : Adolf Hitler, Presses Pockett, 1962 (2e édition ; en dépit d’une grande concurrence, cette biographie, assez rudimentaire, est avec celle de Marlis Steinert la moins mauvaise des biographies conventionnelles d’AH)
- A. Got : L’Allemagne après la débâcle : impressions d’un attaché à la mission militaire à Berlin (mars-juillet 1919), Imprimerie Strasbourgeoise, Strasbourg, 1920
- D. Guérin : Rosa Luxembourg et la spontanéité révolutionnaire, Flammarion, 1971
- E. J. Gumbel, B. Jacob, E. Falk : Les crimes politiques en Allemagne. 1919-1929, Gallimard, 1931 (un trio d’auteurs juifs et socialistes donne un aperçu, devenu célèbre en dépit de ses « erreurs » statistiques, de la vie politique du « système de Weimar »)
- T. Mann : Tagebücher 1918-1921, Fischer, Francfort/Main, 1979 (traduit et publié en français, chez Gallimard, en 1985)
-
G. Messadié : Histoire générale de l’antisémitisme, Éditions Jean-Claude Lattès, 1999
- J. Ohquist : Le National-socialisme, des origines à la guerre, Déterna, 2008 (1ère édition de 1940 ; certes, il s’agit de l’œuvre d’un auteur nazi, mais qui a bénéficié d’archives disparues ou indisponibles depuis la débâcle de 1945)
-
B. Plouvier : Hitler. Une biographie médicale et politique, 6 volumes, Dualpha, 2007-2008
- B. Plouvier : Les Juifs dans le Reich hitlérien, volume 1 : De l’opulence à la tragédie (1873-1938), Dualpha, 2015
- F. Ruge : Scapa Flow 1919. La fin de la flotte allemande, Presses de la Cité, 1969
- F. K. Wiebe : Germany and the jewish problem, Institute for the Study of the Jewish Problem, Berlin, 1939 (ce livre, édité par le NSDAP pour le lectorat anglo-américanophone, est en libre consultation sur le Net ; même remarque que pour l’œuvre de Johannes Ohquist)
- Source