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jeudi 22 décembre 2016

À peine élu, Trump voit le Terrorisme s’inviter à sa table de Commander in chief




le Peuple américain en rêvait, Donald J. Trump l’a fait : L’homme d’affaires que personne n’attendait sera le prochain occupant de la Maison-Blanche. &, surtout, le Commander in chief de la 1ère puissance militaire du monde. Le temps pourrait vite se couvrir pour certains. Enfin…

« Que dans vos opérations bénies, il y ait un basculement des échelles… Attaquez-les dans leurs maisons, leurs marchés, leurs routes, leurs clubs. Mettez le feu sous leurs pieds ».

Aboulhassan al-Mouhajer, porte-parole d’Al-Dawla al Islāmiyya fi al-Irāq wa al-Chām (DA’ECH)1.


Alors, comment s’est passé le vote des Grands électeurs ?
 
Jacques Borde. Pour Trump, comme prévu. En revanche, contrairement à la tempête (anti-Trump) fantasmée par certains media, beaucoup moins bien pour Hillary R. Clinton pour qui la défaite a pris une tournure encore plus amère qu’escomptée. Selon le décompte officiel, les (rares) défections du 19 décembre 2016 ont été plus nombreuses dans le camp démocrate que dans le camp républicain.

Les Grands électeurs ne sont pas tenus de respecter le mandat qui leur a été confié mais il est extrêmement rare qu’ils dérogent à ce principe. Et, ironie cruelle, les défections de ce lundi 19 décembre 2016 ont été plus nombreuses pour les Démocrates que pour les Républicains. Ainsi, dans l’État de Washington (ouest), qu’Hillary R. Clinton avait emporté haut la main, un tiers des 12 Grands électeurs n’ont ainsi pas voté en sa faveur.

Et le premier (et seul) Grand électeur qui a changé de vote  était un… Démocrate qui a voté pour Bernie Sanders au lieu de le faire pour Hillary Clinton !

Autrement dit, comme l’a souligné Eber Addad, « Les branquignols, les saltimbanques, les organisateurs de subventions en tous genres, les polices de la pensée et les médias n’ont eu aucune véritable incidence sur les élections américaines. On ne les écoute plus, on ne les croit plus. Après toutes ces intimidations, ces menaces de mort, ces émeutes et ces campagnes de désinformation, seulement deux (2) Grands électeurs ont abandonné Trump ! Cinq (5) ont abandonné Hillary, plus qu’aucun autre candidat dans l’histoire des USA! ».

Bravo HiLIARy & co. !

Donc, à vous entendre les Démocrates se sont trompés de bout en bout ?
 
Jacques Borde. C’est exactement ça. Et ça n’est pas moi qui le dit en plus

Un sondage Politico-Morning Consult publié, le jour du vote des Grands électeurs montrait que les Américains avaient fort peu d’enthousiasme pour cette révolte sic) censée les faire changer d’avis . 46% des personnes consultés jugeant que les Grands électeurs devraient suivre le vote de leur État (34%) pensant le contraire.

Ou comme le dit si bien Eber Addad ; « Les Démocrates, que vous l’aimez ou non, vous avez perdu ! La présidentielle, le Congrès, la Chambre des Représentants t et les gouvernorats dans 3/4 des États. Admettez la défaite ! Certains d’entre vous croient leurs propres mensonges, vous êtes pathétiques ! »

Au final, c’est Hillary R. Clinton qui s’est fait déjuger pas Donald J. Trump.

Sinon quel pourraient être les premiers chantier de Trump ?

Jacques Borde. Ça, nous verrons bien. Le terrorisme peut-être.
Rappelons que président américain, Donald J. Trump, a choisi des hommes à poigne pour l’entourer et se charger de ces questions :

1- le général John Francis Kelly. Ancien patron du US Southern Command (USSOUTHCOM) propulsée au US Department of Homeland Security.

2- et, surtout, le lieutenant-général Michael T. Mike Flynn2, au poste de National Security Adviser.

Signe (qui sait) avant coureur, de possibles réactions à court terme, les propos de Donald J. Trump, à propos de l’attentat contre le marché de Noël à Berlin :.

« Des civils innocents ont été tués dans les rues alors qu’ils se préparaient à fêter Noël. L’État islamique et d’autres terroristes islamistes attaquent continuellement les chrétiens au sein de leurs communautés et lieux de culte (…) Ces terroristes ainsi que leurs réseaux régionaux et mondial doivent être éradiqués de la face de la Terre, une mission que nous allons mener à bien avec tous nos partenaires épris de liberté ».

Serait-ce que le nouveau Commander in chief de l’Amérique a déjà choisi sa première cible ? Il n’aura pas perdu de temps.

Et, si vous voulez mon avis, je pense que cela va vite déboucher par une visite à Moscou. Ou celle du président russe, Vladimir V. Poutine, à Washington…

Mais, ces derniers attentats ne semblent même plus vous surprendre ?
 
Jacques Borde. Non. D’ailleurs, pourquoi devrions-nous l’être.
Combien de fois, moi-même ou Hilda Stefanian, avons-nous averti des risques encourus par les Chrétiens ?

Comme le dit Eber Addad, « Diabolika Merkel autrefois connue sous son surnom d’Angela a rêvé de repeupler l’Allemagne avec des migrants venus par centaines de milliers, sans contrôles, sans qualifications, sans se préoccuper s’ils étaient miscibles. Encore une expérience de laboratoire qui foire. L’Allemagne a provoqué trois guerres majeures en Europe en 150 ans, elle est prête à encore provoquer une catastrophe, cette fois-ci c’est une immigration incontrôlée et faite en donneuse de leçons. L’attentat au camion de Berlin n’est qu’un début. Pour Angela 2017 sera la fin ».

Quelque part, non seulement nous ne faisons pas grand-chose pour repousser les terroristes mais nous faisons tout pour les attirer…

Vous parlez des migrants, je suppose ?
 
Jacques Borde. Pas seulement. Cessons d’envoyer à DA’ECH et consorts des signaux favorables.

Comme quoi ?
 
Jacques Borde. Prenez le Danemark, par exemple : une Danoise Joanna Palani, d’origine kurdo-iranienne née dans un camp de réfugiés en 1993, prend les armes et part en Syrie combattre les assassins et violeurs d’Al-Dawla al Islāmiyya fi al-Irāq wa al-Chām (DA’ECH)3. Là-bas, cette jeune femme courageuse participe à la libération de mineures enfermées dans des usines à viols nazislamistes takfirî.

Que fait le régime danois, à son retour au pays ? Il la félicite, la décore ? Que nenni !

Il la prive de son passeport et la jette en prison. Rappelons que les djihâdistes qui reviennent de Syrie ont, eux, droit à un accompagnement social et à des aides financière de l’administration danoise…

Donc, nous faisons toujours fausse route ?
 
Jacques Borde. Oui, plus que jamais.

Écoutons encore Eber Addad : « Quand Donald Trump disait qu’on ne devait pas laisser rentrer des réfugiés sans contrôler qui ils sont, on l’a traité de raciste et de pourriture. Angela Merkel a pensé qu’on pouvait le faire impunément. DA’ECH et toutes les organisations similaires ne s’étaient pourtant pas cachées de dissimuler des terroristes dans ce flux. Angela Merkel a décidé de passer outre, voilà le résultat…. Le tueur au camion était rentré en Allemagne le 31 décembre 2015. En moins d’un an il a tué des gens qui ne lui ont rien fait de mal… cherchez l’erreur! Ce n’est qu’un début. L’irresponsabilité des dirigeants européens est totale. Ils doivent en être tenus pour responsables et jugés pour leur irresponsabilité et leur complicité de meurtre ».

Paroles en l’air ?

Moi, si j’étais un nos satrapes munichois de la vieille Europe, je commencerai à y réfléchir à deux fois ! Entre Donald J. Trump et Vladimir V. Poutine, se donnant la main pour combattre, enfin, la terreur takfirî, la position du troisième larron faisant des risettes à tout le monde va être de plus en plus difficile à tenir.

Certains (tout à coté) commencent à revoir passablement leur copie.

Ainsi, le président turc, Reccep Tayyip Erdoğan, vient d’affirmer avoir convenu avec son homologue russe, Vladimir V. Poutine de poursuivre leur coopération, y compris au sujet de la Syrie, en dépit de l’assassinat de l’ambassadeur russe à Ankara.

« Nous partageons avec le président Poutine le même point de vue selon lequel notre coopération avec la Russie dans les divers domaines, particulièrement sur la Syrie, ne sera pas entravée par cette attaque », a déclaré Erdoğan, dans une allocution lors de l’inauguration à Istanbul du premier tunnel autoroutier sous le détroit du Bosphore.

Propos à rapprocher de ceux de son ministre  des Affaires étrangère, Mevlüt Çavuşoğlu, pour qui, lors de la rencontre à Moscou avec ses homologues russe (Sergueï Lavrov) et iranien (Mohammad Javad Zarif), la nouvelle trêve qui doit s’appliquer à toute la Syrie, ne doit pas concerner les terroristes d’Al-Dawla al Islāmiyya fi al-Irāq wa al-Chām (DA’ECH), et de Jabhat Fat(a)ḥ aš-Chām.

« Nous devons viser à instaurer un cessez-le-feu sur tout le territoire du pays, et il est bien évident que cela ne concerne pas l’EI et le Front Fatah al-Cham », a déclaré le chef de la diplomatie turque.

Nouveau sheriff autour de la table, nouvelles approches ?

Notes

1 Ou ÉIIL pour Émirat islamique en Irak & au Levant.

2 Ancien directeur, de 2012 à 2014, de la Defense Intelligence Agency (DIA, Agence du Renseignement militaire), répond aux besoins du président des États-Unis, du US Secretary of Defense, du Joint Chiefs of Staff (JCS, Comité des chefs d’état-major interarmées). Michael T.Flynn est l’auteur avec Michael Ledeen de The Field of Fight: How We Can Win the Global War Against Radical Islam & Its Allies. St. Martin’s Press. ISBN 1250106222.

3 Ou ÉIIL pour Émirat islamique en Irak & au Levant.

Source