L’État (à travers l’Agence des participations de l’État), ainsi que Commissariat à l’énergie atomique & aux énergies alternatives (CEA), DCNS et Areva ont signé le contrat d’acquisition et de cession d’actions relatif à la vente par Areva de sa participation majoritaire au capital d’Areva TA (83,6% du capital). Cette opération a pour objectif la consolidation de la filière française de propulsion nucléaire navale, dont le CEA ainsi que DCNS et Areva TA sont les principaux acteurs et qui constitue un des piliers de la force de dissuasion nucléaire française.
Cette recomposition de l’actionnariat d’Areva TA dont l’État devient ainsi l’actionnaire majoritaire aux côtés du CEA, de DCNS et d’EDF (déjà présents au capital), avait été annoncée par la présidence de la République le 27 janvier 2016.
La réalisation de l’opération est prévue pour le premier trimestre 2017. L’État deviendra alors actionnaire majoritaire à hauteur de 50,3% du capital, le CEA et DCNS détiendront chacun 20,3% du capital et EDF conservera sa participation à hauteur de 9%.
Areva TA est le spécialiste de la conception, de la réalisation et de la mise en service et le maintien en conditions opérationnelles des réacteurs nucléaires compacts pour la propulsion navale. Il conçoit, développe et réalise également des installations nucléaires de recherche.
Pour Daniel Verwaerde, Administrateur général du CEA, « Areva TA est un acteur clé de la politique de dissuasion nucléaire de la France. Le CEA, qui assure au côté de la DGA, la maîtrise d’ouvrage de grands programmes d’équipement des forces océaniques stratégiques veillera, par-delà son rôle de principal client de l’entreprise, au maintien de l’excellence technologique de l’entreprise et au développement de ses compétences uniques au service de la souveraineté de la Nation ».
Quant à Hervé Guillou,pdg de DCNS, il déclare que « Le maintien des compétences et de la performance de la filière de propulsion nucléaire navale est un enjeu majeur pour DCNS dont l’une des missions fondamentales est de contribuer à la préservation des capacités souveraines de la France en matière de défense et de dissuasion en particulier au service de la Marine nationale ».
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