.

.

samedi 17 décembre 2016

Mais à quoi Macron s’est-il dopé ? Les médias admiratifs d’un meeting surréaliste

Raoul Fougax


Les médias ont trouvé Macron très bien. Mais faisons une hypothèse.

Marine Le Pen termine un interminable discours fourre tout. Soudain elle est habitée, transformée, sa voix se casse, elle hurle avec des intonations de fausset ou de jeune homme qui mue. Elle a les yeux exorbités, comme si les voix de Jeanne d’arc la possédaient. Cette exaltation incontrôlée aurait suscité des quolibets et quelques interrogations. Certains n’auraient pas hésité, comme un vulgaire Trump vis a vis d’Hilary, à se demander ce qu’elle avait fumée.

Mais Macron, lui, reste médiatiquement en état de grâce. S’il se mettait à léviter sur la foule, les journalistes trouveraient cela normal. C’est à peine si on s’interroge sur le nombre de participants ou le coût du meeting. Macron a une sacré organisation et plein d’argent. Il est en marche…. Mais pour qui ? Il faut bien se poser la question. La réponse la plus simple est qu’il est le candidat de rechange des banques internationales du mondialisme et des européistes.

Mais il est un bébé cocotte minute sorti de nulle part.

 

Il y a une énigme Macron. Au-delà d’une ambition effrénée et de l’atout curiosité pour un homme jeune et nouveau, il y a une machine de guerre en route pour imposer Macron. Cette machine est bien préparée et elle a surtout d’énormes moyens. Mais a-t-elle trouvé le bon candidat ? Certains s’interrogent. La fin du discours de Macron en a inquiété plus d’un qui ne le disent pas.

Clément Viktorovitch comme nous s’interroge dans Libération: «Mais pourquoi donc cela a dérapé ? A-t-il été vraiment trop galvanisé par la foule, jusqu’à perdre le contrôle de sa voix ? Se serait-il trop baladé dans un Paris aux prises avec un pic de pollution sans protéger sa respiration ? Toujours est-il qu’après une heure et demie de discours lors de son grand meeting de campagne parisien, Emmanuel Macron a fini son show dans un hurlement rauque. C’est un état second pas très loin de la transe. L’orateur est alors saturé de l’émotion de ses auditeurs.» Pour les deux spécialistes, c’est le signe de «l’inexpérience» du candidat, de sa «verdeur».

Hervé Pata, coach vocal auprès de dirigeants d’entreprise et de responsables politiques, revient, dans Le Figaro, sur la prestation de l’ancien ministre de l’Économie samedi à Paris: « Selon moi, l’effet produit s’avère néfaste. Emmanuel Macron va devoir travailler sur ce point. Il souffre du même problème que François Hollande. Ils ne savent pas gérer leur débit expiratoire ce qui se traduit par un forçage vocal. De nombreux hommes politiques ou grands patrons connaissent ce genre de travers. Ils se règlent avec un peu de travail et l’apprentissage de certaines techniques. Dans le passé, j’ai ainsi connu un ministre qui, lorsqu’il montait en intensité, avait un problème de déglutition que nous avons réglé. »
Pour les deux spécialistes, c’est le signe de «l’inexpérience» du candidat, de sa «verdeur».

Oui ou alors c’est autre chose…. Un mauvais dosage. Faut-il demander un contrôle anti dopage aux meetings politiques ? Macron était de toute façon dopé à l’adrénaline,à l’ambition, dépassé par son propre rôle, incapable de maîtriser ses intonations.
Cette homme mue, c’est sûr .Il faudrait que pour la voix cela s’arrête vite. Il ne pourra pas multiplier ce type de meeting. Il lui faudra se calmer ou se maîtriser sinon Manuel Valls va lui envoyer un exorciste.

Source