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jeudi 22 décembre 2016

Une “Internationale Nationaliste” est-elle possible?



On assiste aujourd’hui à travers le globe à un réveil général des peuples et une renaissance des nations. Malgré de timides avancées des forces nationales dans le monde, les détracteurs universels de la pensée nationale – quelle qu’elle soit et quelle que soit son origine – restent toujours en position de force. Ils contrôlent les médias, les arts et les principaux mécanismes de prise de décision. Ces réseaux maléfiques ne se contentent pas de tenter d’écraser la pensée nationale là ou elle surgit, non. En addition à leurs offensives locales, ils se consacrent à cultiver la discorde entre divers mouvement nationaux afin d’empêcher une solidarité internationale de se concrétiser entre ces derniers.

Il est tout à fait normal que chaque nationalisme ait des concurrents parmi d’autres nationalismes, cela va de soi. Or lorsqu’il s’agit de combattre un seul et unique ennemi, le front commun s’impose de lui-même. Le Maréchal Pétain, par exemple, a fait preuve d’une grande maturité à cet égard, notamment entre les années 1940 et 1944. En essayant de sauver sa patrie (du moins une partie), il a courageusement négocié avec l’Allemagne. Cependant il faut souligner que la sauvegarde de la France ne se limitait pas à la seule préservation du territoire national d’avant 1940. Le Maréchal Pétain, en prenant cette initiative quasi-chevaleresque, a non seulement préserver la liberté d’une partie de son territoire mais il a surtout protéger le prolétariat français de succomber devant l’expansionnisme sionisto-maçonnique incarné par le communisme.
D’autres exemples historiques, encore plus surprenants, existent. Souvent intentionnellement ignorée par les historiens, l’alliance stratégique formée entre les Jeunes-Turcs et le Dachnak (Fédération révolutionnaire arménienne) aux débuts des années 1900 afin de s’opposer à l’ « absolutisme » hamidien est très parlante. Avant de s’entretuer, les nationalistes turcs et arméniens menaient un combat collectif sous un même toit. Pareillement, les nationalistes albanais du Balli Kombëtar se sont joints à l’Allemagne – malgré l’occupation de l’Albanie – afin de repousser les éléments marxistes visant à meurtrir l’Albanie de l’intérieur. L’Italie et l’Allemagne ont activement soutenu le Général Franco durant la guerre civile espagnole pour la même motivation : chasser les vrais ennemis des peuples et des nations mais surtout ceux des plus démunis, des prolétaires, des classes laborieuses. Ainsi, il est possible d’affirmer que la première moitié du 20ième siècle fut la scène d’une extraordinaire solidarité entre les mouvements nationaux européens et mondiaux.


Or, que se passe-t-il aujourd’hui ?


Alors que la pensée nationale a réalisé une percée importante en Europe, une certaine idée d’union nationaliste commence à faire son chemin. Mais qu’en est-il de l’alliance avec les mouvements nationaux extra-européens ? Ici le critère dominant est celui de la religion. Les relations des nationalistes européens avec les chrétiens nationalistes non-européens sont plutôt bonnes. Néanmoins, ce n’est pas du tout le cas avec les nationalistes européens et musulmans. Et c’est bien dommage.

L’armée allemande dans la Seconde Guerre Mondiale ne comptait évidemment pas de juifs dans ses rangs. Cependant l’armée allemande a accueilli un nombre considérable de musulmans, même dans la Waffen-SS. Les bosniaques, les turcs-tatars et les arabes y étaient présents et ils étaient assez nombreux. Pour l’exprimer autrement, chrétiens et musulmans ont combattu l’ennemie côte-à-côte durant la Seconde Guerre Mondiale. On l’oublie très souvent et très vite mais cette réalité était vivante il y a seulement 70 ans.

Depuis, les mouvements nationaux européens sont tombés dans un piège diabolique ; celui du 11 Septembre. Suite aux attentats du 11 Septembre, un paradigme mondial visant l’Islam est entré en vigueur coûtant la vie à des millions d’innocents. Outre le drame humain qu’en a découlé, le 11 Septembre a planté des graines de discorde entre divers mouvements nationaux en leur faisant oublier qui était l’ennemi numéro un. Alors que les nationalistes dans les pays chrétiens ont été incités à s’acharner sur les musulmans, les nationalistes des pays musulmans eux, ont adopté une logique défensive médiocre. Alors que les deux s’affrontent, un pôle se faufile professionnellement jusque dans nos veines.
L’heure est venue de s’opposer au paradigme du 11 Septembre, nationalistes chrétiens et musulmans, afin de libérer les nations de leurs chaînes et de permettre aux peuples de déterminer leur propre destin. Demain il sera peut-être trop tard.

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