C’est
aujourd’hui qu’on annonçait l’ouverture de plusieurs boutiques offrant
de la marijuana récréative au Québec. Derrière cette initiative de la
compagnie Cannabis Culture se trouve le Britanno-Colombien et
ultralibéral Marc Emery. Sa femme et lui étaient d’ailleurs présents
pour l’ouverture – en anglais SVP ! – de leurs huit boutiques
montréalaises.
Comment
se fait-il que le roi du cannabis dans le ROC puisse débarquer à
Montréal et y ouvrir huit boutiques illégales tout en méprisant
ouvertement la seule langue officielle du Québec ?
Dans
les faits, la situation du Québec diffère à plusieurs égards de celle
de la C.-B. (ce que ne semble pas ignorer cette petite racaille
canadienne). D’abord, la Colombie-Britannique possède depuis quelques
années une infrastructure qui traite de manière industrielle la culture
de la marijuana, ce qui n’est pas le cas du Québec. Dans les
circonstances, l’objectif des Emery est d’inonder le Québec de la
mauvaise marijuana de C.-B. alors que plus de 90% des produits vendus
dans les boutiques de Montréal proviendront de l’Ouest. Encore une
manière pour Ottawa de nous siphonner des milliards en taxe qui
disparaîtront dans la « brume fédérale » !
Non
seulement les individus de Cannabis Culture semblent totalement
déconnectés de la réalité du Québec, mais ils réaffirment le stéréotype
voulant que les Anglais aiment ça nous montrer comment ça marche la
business ! En bon héritier de la condescendance coloniale, ces derniers
considèrent que les Québécois sont trop stupides pour se louer un local
rue Saint-Denis afin d’y placer du pot dans des pots Mason sur un
comptoi
Ô Anglais, merci encore de venir nous éclairer dans
notre ignorance ! Le Québec, cette réserve de francophones
stupides ignorant les forces du marché, doit être civilisé. Marc Emery
ne peut pas cacher son vieux fond de cuve anglo-protestant méprisant les
Canadiens français.
Que nous soyons pour ou contre la décriminalisation ou
la légalisation de la marijuana au Québec, tous les changements
de législation devraient être patriotiques, nationalistes et seulement
dans l’intérêt du peuple québécois. Des compagnies qui débarquent en se
foutant de nos lois linguistiques, civiques et criminelles, devraient
être sorties du Québec à coup de pied dans le cul.
Parlant de crime organisé, j’ai tendance à croire que
ces mondialistes enivrés ne connaissent rien à l’histoire du crime
organisé québécois. Considérant les retombés économique que les
institutions criminelles récoltent de cette vente, je ne suis pas
certain que les policiers soient les seuls à observer leurs faits et
gestes.
Une chaîne de boutiques organisée qui vend du pot, au
Québec, nous appelons ça du crime organisé ! Et ce n’est certainement
pas des arnacho-capitalistes à l’hygiène douteuse de
Colombie-Britannique qui vont venir faire la loi au Québec. Imaginer que
ce clown et son équipe criminogène puissent en toute impunité bafouer
les lois québécoises est plus que révoltant, c’est indécent.
Quand le nationalisme canadien rencontre la vente de drogue, il y a
toutes les raisons du monde pour que les patriotes québécois boycottent
massivement cette entreprise canadienne.