Jean-Christophe Sellin, élu du Parti de gauche (PG) au conseil régional
Occitanie a animé, mercredi, à la Bourse du travail, une
conférence-débat sur «la compréhension de l'idéologie de
l'extrême-droite afin de mieux la combattre».
En débutant par les lendemains de la Révolution française, il a déroulé les événements qui ont amené diverses démocraties à épouser les contours fascistes ou nazis tout en démontant la mécanique de prise de pouvoir.
Elle s'appuie sur «la petite bourgeoisie issue du prolétariat, mais regardant du côté du manche et est instrumentée par les forces en place : noblesse, grand capital, etc». L'orateur a même décelé des prolongements à la sensibilité d'extrême-droite dans certains aspects des politiques de Reagan ou de Thatcher. «Aujourd'hui, Internet apparaît l'instrument privilégié de la propagande extrémiste dont les théories du complot ou du grand remplacement sont les plus connues», estime-t-il.
Selon l'ex-président de la commission des résolutions du PG, «la réhabilitation d'une conscience de classe républicaine et écologique transformerait le désespoir contre-révolutionnaire en espoir révolutionnaire». L'assemblée semblait intéressée, médusée ou dubitative. Chacun selon ses convictions et sa libre-pensée. Tout mérite débat. La parole est libre entre convaincus et opposants.
La Dépêche du Midi
Source
En débutant par les lendemains de la Révolution française, il a déroulé les événements qui ont amené diverses démocraties à épouser les contours fascistes ou nazis tout en démontant la mécanique de prise de pouvoir.
Elle s'appuie sur «la petite bourgeoisie issue du prolétariat, mais regardant du côté du manche et est instrumentée par les forces en place : noblesse, grand capital, etc». L'orateur a même décelé des prolongements à la sensibilité d'extrême-droite dans certains aspects des politiques de Reagan ou de Thatcher. «Aujourd'hui, Internet apparaît l'instrument privilégié de la propagande extrémiste dont les théories du complot ou du grand remplacement sont les plus connues», estime-t-il.
Selon l'ex-président de la commission des résolutions du PG, «la réhabilitation d'une conscience de classe républicaine et écologique transformerait le désespoir contre-révolutionnaire en espoir révolutionnaire». L'assemblée semblait intéressée, médusée ou dubitative. Chacun selon ses convictions et sa libre-pensée. Tout mérite débat. La parole est libre entre convaincus et opposants.
La Dépêche du Midi
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