Et cela n’en finit plus ! Semaines après semaines, les usines ferment
et les sociétés baissent le rideau. Douwe Egberts, MS Mode, Crelan,
KBC, ajoutent leurs plans de restructuration aux licenciements
collectifs ou aux mises à la retraite anticipée. Décidément, l’image de «
plus d’Europe, encore plus d’Europe » chère à Jacques Delors, Manuel
Baroso et Jean-Claude Juncker se trouve pour le moins très dégradée.
Souvenons-nous : en mars 1997, la fermeture brutale de l’usine Renault à Vilvoorde en Belgique avait vu se profiler le consensus politique du lobby mondialiste. Depuis, Général Motors, Ford, Peugeot-Citroën ou Renault ont multiplié les fermetures de sites de fabrication et ce n’est pas terminé. Pour les élites politiques, il ne s’agit pas de vilipender la fermeture d’une usine, mais bien de stigmatiser hypocritement la manière inélégante des patrons de l’automobile ou de grandes sociétés, lors de décisions économicos-financières.
N’oublions pas que depuis de très nombreuses années, les chefs d’Etat ou de gouvernement, les Chirac, Dehaene, Prodi, Zapatero, Kohl, leurs copains de la Commission Européenne et leurs successeurs, ont été les complices d’une politique d’ensemble qui s’est traduite par de larges et drastiques suppressions d’emplois, ainsi que par une atomisation des marchés nationaux au sein d’une conjoncture mondiale toujours plus contraignante. Mais ce que ces valets du Nouvel Ordre Mondial ont réussi à nous cacher pendant des décennies, éclate au nez et à la figure des peuples européens depuis que la Crise affecte profondément les familles et les structures de nos économies : le village mondial est une chimère et l’Organisation Mondiale du Commerce (ex-Gatt) n’est que l’instrument du bradage de produits de mauvaise qualité vendus à vil prix…dont le résultat est le chômage en Europe ! Et ne parlons pas du CETA en cours de signature, ni du TAFTA toujours en
négociation.

Il
n’est pas encore trop tard pour tenir un langage de vérité, ni de sauver
l’essentiel des structures sociales dans les pays européens, encore
faudra-t-il trouver un certain courage politique pour éviter une
catastrophe.
En effet peut-on refuser maintenant, au point où on en est, la rigueur pour favoriser un laisser-aller illusoire ?
En 1860, Abraham Lincoln déclarait devant le Congrès américain : « Vous ne pouvez pas aider le salarié en anéantissant l’employeur. Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche. Vous ne pouvez pas éviter les ennuis en dépensant plus que vous ne gagnez. » Ceux qui rêvent de prendre le Pouvoir dans le futur (en Autriche, en Hollande ou en France) feraient bien d’en tenir compte pour assainir les finances publiques !
Pieter KERSTENS.
Souvenons-nous : en mars 1997, la fermeture brutale de l’usine Renault à Vilvoorde en Belgique avait vu se profiler le consensus politique du lobby mondialiste. Depuis, Général Motors, Ford, Peugeot-Citroën ou Renault ont multiplié les fermetures de sites de fabrication et ce n’est pas terminé. Pour les élites politiques, il ne s’agit pas de vilipender la fermeture d’une usine, mais bien de stigmatiser hypocritement la manière inélégante des patrons de l’automobile ou de grandes sociétés, lors de décisions économicos-financières.
N’oublions pas que depuis de très nombreuses années, les chefs d’Etat ou de gouvernement, les Chirac, Dehaene, Prodi, Zapatero, Kohl, leurs copains de la Commission Européenne et leurs successeurs, ont été les complices d’une politique d’ensemble qui s’est traduite par de larges et drastiques suppressions d’emplois, ainsi que par une atomisation des marchés nationaux au sein d’une conjoncture mondiale toujours plus contraignante. Mais ce que ces valets du Nouvel Ordre Mondial ont réussi à nous cacher pendant des décennies, éclate au nez et à la figure des peuples européens depuis que la Crise affecte profondément les familles et les structures de nos économies : le village mondial est une chimère et l’Organisation Mondiale du Commerce (ex-Gatt) n’est que l’instrument du bradage de produits de mauvaise qualité vendus à vil prix…dont le résultat est le chômage en Europe ! Et ne parlons pas du CETA en cours de signature, ni du TAFTA toujours en
négociation.

Cela
fait des années que les travailleurs se rendent compte que « l’Europe
du bien-être et de la prospérité », vantée par les charlatans qui nous
gouvernent depuis plus de 40 ans, n’est qu’un vaste leurre et bien
évidemment, notre avenir et celui de nos enfants (et petits-enfants)
sera loin d’être rose. Au contraire, ces imbéciles aux commandes
s’obstinent à gaspiller les deniers publics dans de fumeuses politiques «
sociétales », de « solidarité » et du « vivr’ensemble » afin de capter
le vote de clients-électeurs qui seraient redevables de ces prébendes,
pour les maintenir plus tard dans leurs fonctions rémunératrices.
Pour
ces saltimbanques de la gestion à courte vue, l’austérité ou la rigueur
sont des anathèmes, des « provocations » et des « insultes » aux
travailleurs, bref en d’autres termes, inadéquats et impensables pour
redresser la barre des finances publiques mises à mal par leur faute.
Pourtant, ce sont quand même ces pourriticards et les
socialauds-humanistes qui ont conduit nos économies au fond du gouffre
financier où nous sommes aujourd’hui. Ils ont cependant, et ont toujours
eu, la faculté d’imposer à temps des mesures drastiques et certes
impopulaires, mais indispensables au redressement des entreprises
nationales ou européennes.
En effet peut-on refuser maintenant, au point où on en est, la rigueur pour favoriser un laisser-aller illusoire ?
En 1860, Abraham Lincoln déclarait devant le Congrès américain : « Vous ne pouvez pas aider le salarié en anéantissant l’employeur. Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche. Vous ne pouvez pas éviter les ennuis en dépensant plus que vous ne gagnez. » Ceux qui rêvent de prendre le Pouvoir dans le futur (en Autriche, en Hollande ou en France) feraient bien d’en tenir compte pour assainir les finances publiques !
Pieter KERSTENS.