Lors du passage en force de la loi Cirinnà, en février dernier, concernant la reconnaissance des unions civiles des couples d’invertis, le Family Day,
le mouvement en défense du mariage traditionnel et hostile à l’adoption
des enfants par des duos homosexuels, avait prévenu le gouvernement : « Renzi nous nous souviendrons ! »
Sa débâcle au dernier référendum de dimanche dernier,
Renzi la doit aussi à ce peuple italien qui s’est battu contre le
« mariage » pour tous. Le chef du gouvernement italien se servit de
cette loi pernicieuse pour fidéliser la gauche et l’électorat des
minorités déviantes. Manœuvre bassement politique qui engage cependant
la survie de la civilisation chrétienne et de la loi naturelle, déjà
bien amochées l’une et l’autre en Italie comme dans tout l’Occident,
elle a eu l’effet contraire : celui de l’éjecter de son poste de
président du Conseil.
Le
peuple de la famille s’est souvenu ! Et lui a fait payer cher sa loi
inique. A vouloir plaire aux extrémistes du monde arc-en-ciel, Matteo
Renzi a perdu les sympathies de l’électorat modéré. Même le silence
craintif et le non-interventionnisme aberrant sur cette question
cruciale du mariage gay de la part de la hiérarchie catholique du pays,
voguant dans les eaux troubles de l’homosexuellement correct, ne lui ont pas permis de se maintenir au pouvoir.
Si à ce mouvement du Family Day il donc a manqué la bénédiction des évêques italiens et du pape lui-même,
cela ne l’a pas empêché quelques mois après de prendre sa revanche.
Renzi a défié les sentiments naturels les plus profonds de la nation.
Mal lui en a pris. Avec la question migratoire, le retour à la
souveraineté nationale et à un certain protectionnisme social, la
défense de la famille naturelle est un des piliers de l’identité et des
nouvelles forces populaires qui émergent en Occident contre le projet
globaliste.
Forces qui se sont fait entendre dimanche et qui risquent de chambouler le système en place en Italie… et ailleurs !
Francesca de Villasmundo
