La proposition de loi sera débattue au sénat le 7 décembre,
avant de repasser vraisemblablement en seconde lecture à l'Assemblée,
puis d'être sans doute contestée devant le Conseil constitutionnel.
Si cette loi passe, le gouvernement qui
sera nommé en mai prochain aura-t-il le courage d'abroger cette
disposition ou l'appliquera-t-il sans sourciller, comme l'avaient fait
Chirac-Juppé en arrivant au pouvoir en 1995, après le délit d'entrave
(tout court) à l'avortement ?