Quelle est l’ambition du candidat Fillon en matière d’éducation ? Ses
propositions face aux nouveaux enjeux éducatifs tiennent-ils la route ?
On ne peut qu’être d’accord avec la priorité que François Fillon a identifiée : FAIRE. Que de temps perdu ! Et l’ancien ministre de l’Éducation nationale est bien placé pour en juger.
La ministre actuelle, confrontée aux résultats préoccupants révélés par les épreuves de TIMSS – mathématiques et sciences évaluées en CM1 et Terminales – où la France est classée respectivement en dernière et avant-dernière position (avant Chypre) a bien tort d’accuser, le 29 novembre 2016, les programmes de 2008, dus selon elle à François Fillon.
En 2004, à sa demande, une concertation de grande ampleur tout à fait exemplaire est organisée dans les établissements scolaires, puis donne lieu à La loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école, du 23 avril 2005 devant réformer en profondeur le système éducatif français. Mais François Fillon doit quitter, contre son gré, le ministère de l’Éducation nationale. Gilles de Robien lui succède et met en œuvre cette loi, dite Loi Fillon. Cette formulation permet sans doute de passer sous silence qu’elle est d’inspiration européenne ! Le grand public l’ignore encore.
Le rappel du passé est important car il devrait déterminer l’avenir en 2017. Comme le rappelle François Fillon dans son programme actuel Le socle commun de connaissances, de compétences et d’attitudes, introduit dans la Loi de 2005, présente ce que tout élève doit savoir et maîtriser à la fin de la scolarité obligatoire.
Il constitue l’ensemble des connaissances, compétences, valeurs et attitudes nécessaires pour réussir sa scolarité, sa vie d’individu et de futur citoyen. Un livret personnel de compétences permet de suivre la progression de l’élève et la maîtrise des sept compétences du socle devient nécessaire pour l’obtention du brevet.
Gilles de Robien ne cherche pas à détruire l’œuvre de son prédécesseur et présente cette loi comme une révolution copernicienne. Il s’agit, en effet, de faire comprendre à tous, et surtout à l’Inspection Générale, que les choses n’iront plus comme avant : l’enseignement « centré sur l’objet à étudier » doit céder la place à un enseignement « centré sur le sujet qui apprend ». Cette Loi de 2005 prône donc l’interdisciplinarité.
On comprend mieux pourquoi les compétences des élèves français en langues étrangères demeurent au plus bas niveau. Certains inspecteurs sont-ils tellement attachés à la notion de programmes qui s’oppose à celle de compétences ou bien sont-ils affiliés à la FSU et mènent-ils, eux aussi, un combat idéologique contre toutes les menaces de réformes ?
En 2012, le ministre socialiste nouvellement nommé s’empresse de mettre en place une énième commission chargée d’élaborer une Refondation de l’école, là aussi pour satisfaire le plaisir insatiable de certains syndicats, et décide d’effacer tout souvenir de la Loi Fillon, d’inspiration européenne.
Nous nous éloignons donc, à grands pas, des pratiques européennes qui font leurs preuves ailleurs et, comme l’indique le diagnostic de François Fillon : « Derrière le modèle d’excellence et d’égalité de l’école de la République, se cache un modèle inégalitaire » : décrochage scolaire (pas seulement dans les banlieues), chômage des jeunes… qu’il explique, à juste titre, entre autres, par « la révolution technologique qui n’a pas délogé les connaissances au profit des compétences », la structure du système éducatif, la prolétarisation mystique des enseignants. En Allemagne, un diplômé en Maths/Sciences peut s’attendre à un salaire moyen de 5000€. Nous embauchons un certifié stagiaire à 1400€ en région parisienne !
Commençons par l’Autorité. « Fondamentaux », « apprentissage », « autonomie »… il va falloir chercher longtemps avant de trouver un programme de candidat à la présidentielle qui ne s’y réfère pas !
Par autorité, François Fillon traduit ce que partout ailleurs – en Europe, en Chine, dans tous les pays où je suis intervenue ces dernières années – on nomme leadership ; or les Français – jusqu’à maintenant – n’aimaient pas le leadership, même au sommet de l’État, comme ils l’ont montré en 2012.
Dans le microcosme de l’Éducation Nationale, encore moins qu’ailleurs ! En revanche on aime les discours sur l’autorité ! Tous lui vouent un pouvoir incantatoire : parents et enseignants nostalgiques de l’école d’hier, soutenus par les litanies de certains journalistes peu informés sur les évolutions des systèmes éducatifs dans le monde, mais très zélés dans leur matraquage médiatique démagogique.
Par leadership, on entend à la fois, décentralisation, responsabilisation des acteurs à tous les niveaux : région, établissement, salle de classe, etc. Employons un mot plus clair : empowerment. Il s’agit pour un président de la République ou pour un ministre de donner le pouvoir d’agir à ceux qui mettront en place les réformes radicales dont la France a besoin.
Radical a ici le sens de la révolution souvent évoquée : passer du top-down de la rue de Grenelle – au bottom-up. La France ne connait pas le bottom up : comment faire accepter par de hauts fonctionnaires devenus partiellement inutiles, l’idée qu’ils doivent accomplir dorénavant des tâches de suivi et d’accompagnement ?
Or ce pouvoir concentré en haut lieu fait cruellement défaut à tous les niveaux de la pyramide, appelée à se transformer depuis des décennies. Pour ce faire, tous les personnels, et notamment les enseignants, doivent être recrutés sur des compétences nouvelles devenues indispensables. François Fillon propose, comme c’est le cas dans les pays voisins, « des stages dans un établissement scolaire dès la première année d’université aux étudiants qui envisagent d’être enseignants… »
J’ajouterais la quantité : pour un tiers de leur temps de formation, pas de saupoudrage, car c’est ensuite en partie sur la base des compétences révélées sur le terrain, qu’ils seront recrutés et tous ne le seront pas, comme en Finlande.
À tous les niveaux de responsabilité, l’on doit remplacer les injonctions non suivies d’effet par un véritable leadership. La liste serait longue, mais François Fillon insiste sur la décentralisation, et il a raison. Pour la 4ème fois, je viens d’être invitée en Chine, aux côtés de 5 autres experts internationaux : après Pékin et Shanghai, nous étions cette fois dans une province reculée du Sud-Ouest de la Chine, à 2000 kms de la capitale, afin de former des chefs d’établissement, car les Chinois mesurent l’urgence d’agir, la vitesse exponentielle des changements de notre temps, pendant qu’en France, d’aucuns prétendent encore devoir « donner du temps au temps », ou se gargarisent des réussites d’un temps révolu.
Pour affirmer les principes de Liberté et Diversité, François Fillon décrit un collège qui permettrait l’approfondissement des savoirs fondamentaux et l’ouverture sur le monde (langues, économie, numérique, environnement). Mais sa volonté de libérer et de diversifier semble aller jusqu’à accorder à tout établissement un réel pouvoir de décision sur l’agencement des heures par rapport aux programmes nationaux, sur la gestion financière, et celle des ressources humaines.
Les parents d’élèves français doivent faire l’effort de comprendre la globalité des changements indispensables et non se concentrer sur les mesures concrètes. Néanmoins il nous semble important de relever la pertinence de certaines mesures mentionnées dans son programme :
François Fillon veut « une politique d’innovation autour du numérique ». Que la France devienne donc un relais essentiel dans « l’Agenda européen des nouvelles compétences clés », un membre actif dans « la Coalition de l’Union Européenne pour les STEM » (Sciences, Technologies, Ingénierie, Mathématiques). « Le Pacte européen pour la jeunesse », les projets de la « Banque Européenne d’Investissement » doivent être connus et appréciés du grand public. Ces projets européens ont vocation, non pas à rester à la marge du système scolaire (deuxième chance, initiatives ponctuelles de certaines régions, etc.) mais à être intégrés dans le système éducatif si l’on veut vraiment que l’avenir des jeunes Français s’améliore.
Source
Nelly Guet
La ministre actuelle, confrontée aux résultats préoccupants révélés par les épreuves de TIMSS – mathématiques et sciences évaluées en CM1 et Terminales – où la France est classée respectivement en dernière et avant-dernière position (avant Chypre) a bien tort d’accuser, le 29 novembre 2016, les programmes de 2008, dus selon elle à François Fillon.
L’expérience passée de François Fillon
Pour comprendre ce qui sous-tend le projet Éducation de François Fillon, il est indispensable de tenir compte de son expérience passée.
En 2004, à sa demande, une concertation de grande ampleur tout à fait exemplaire est organisée dans les établissements scolaires, puis donne lieu à La loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école, du 23 avril 2005 devant réformer en profondeur le système éducatif français. Mais François Fillon doit quitter, contre son gré, le ministère de l’Éducation nationale. Gilles de Robien lui succède et met en œuvre cette loi, dite Loi Fillon. Cette formulation permet sans doute de passer sous silence qu’elle est d’inspiration européenne ! Le grand public l’ignore encore.
Le rappel du passé est important car il devrait déterminer l’avenir en 2017. Comme le rappelle François Fillon dans son programme actuel Le socle commun de connaissances, de compétences et d’attitudes, introduit dans la Loi de 2005, présente ce que tout élève doit savoir et maîtriser à la fin de la scolarité obligatoire.
Il constitue l’ensemble des connaissances, compétences, valeurs et attitudes nécessaires pour réussir sa scolarité, sa vie d’individu et de futur citoyen. Un livret personnel de compétences permet de suivre la progression de l’élève et la maîtrise des sept compétences du socle devient nécessaire pour l’obtention du brevet.
Le rôle des compétences-clé
Publiées au Journal officiel de l’Union européenne, le 30 décembre 2006, ces compétences-clé constituent un cadre de référence européen et sont définies comme nécessaires à tout individu pour son épanouissement et son développement personnel, pour une citoyenneté active, pour l’intégration sociale et l’emploi. Le cadre de référence décrit 8 compétences clés :
- la communication dans la langue maternelle,
- la communication en langue étrangère,
- la compétence mathématique et les compétences de base en sciences et technologies,
- la compétence numérique,
- l’apprendre à apprendre,
- les compétences sociales et civiques,
- l’esprit d’initiative et d’entreprise,
- la sensibilité et l’expression culturelles.
Gilles de Robien ne cherche pas à détruire l’œuvre de son prédécesseur et présente cette loi comme une révolution copernicienne. Il s’agit, en effet, de faire comprendre à tous, et surtout à l’Inspection Générale, que les choses n’iront plus comme avant : l’enseignement « centré sur l’objet à étudier » doit céder la place à un enseignement « centré sur le sujet qui apprend ». Cette Loi de 2005 prône donc l’interdisciplinarité.
Résistances françaises
Mais, en 2007, le nouveau ministre nommé par Nicolas Sarkozy commence par céder sur bien des points qui constituent l’armature de l’organisation à mettre en place. On ne tarde pas à lire dans un rapport de l’Inspection Générale que ces compétences, dites clé ne s’accordent pas avec la mentalité française ! Le 10 sur 20 en langues vivantes sera donc vite transformé en A2, sans qu’il soit nécessaire de prendre en compte l’évaluation des 5 compétences requises…
On comprend mieux pourquoi les compétences des élèves français en langues étrangères demeurent au plus bas niveau. Certains inspecteurs sont-ils tellement attachés à la notion de programmes qui s’oppose à celle de compétences ou bien sont-ils affiliés à la FSU et mènent-ils, eux aussi, un combat idéologique contre toutes les menaces de réformes ?
En 2012, le ministre socialiste nouvellement nommé s’empresse de mettre en place une énième commission chargée d’élaborer une Refondation de l’école, là aussi pour satisfaire le plaisir insatiable de certains syndicats, et décide d’effacer tout souvenir de la Loi Fillon, d’inspiration européenne.
Nous nous éloignons donc, à grands pas, des pratiques européennes qui font leurs preuves ailleurs et, comme l’indique le diagnostic de François Fillon : « Derrière le modèle d’excellence et d’égalité de l’école de la République, se cache un modèle inégalitaire » : décrochage scolaire (pas seulement dans les banlieues), chômage des jeunes… qu’il explique, à juste titre, entre autres, par « la révolution technologique qui n’a pas délogé les connaissances au profit des compétences », la structure du système éducatif, la prolétarisation mystique des enseignants. En Allemagne, un diplômé en Maths/Sciences peut s’attendre à un salaire moyen de 5000€. Nous embauchons un certifié stagiaire à 1400€ en région parisienne !
Liberté, diversité, autorité
Le programme de François Fillon s’appuie sur 3 axes : Liberté, Diversité, Autorité
Commençons par l’Autorité. « Fondamentaux », « apprentissage », « autonomie »… il va falloir chercher longtemps avant de trouver un programme de candidat à la présidentielle qui ne s’y réfère pas !
Par autorité, François Fillon traduit ce que partout ailleurs – en Europe, en Chine, dans tous les pays où je suis intervenue ces dernières années – on nomme leadership ; or les Français – jusqu’à maintenant – n’aimaient pas le leadership, même au sommet de l’État, comme ils l’ont montré en 2012.
Dans le microcosme de l’Éducation Nationale, encore moins qu’ailleurs ! En revanche on aime les discours sur l’autorité ! Tous lui vouent un pouvoir incantatoire : parents et enseignants nostalgiques de l’école d’hier, soutenus par les litanies de certains journalistes peu informés sur les évolutions des systèmes éducatifs dans le monde, mais très zélés dans leur matraquage médiatique démagogique.
Par leadership, on entend à la fois, décentralisation, responsabilisation des acteurs à tous les niveaux : région, établissement, salle de classe, etc. Employons un mot plus clair : empowerment. Il s’agit pour un président de la République ou pour un ministre de donner le pouvoir d’agir à ceux qui mettront en place les réformes radicales dont la France a besoin.
Radical a ici le sens de la révolution souvent évoquée : passer du top-down de la rue de Grenelle – au bottom-up. La France ne connait pas le bottom up : comment faire accepter par de hauts fonctionnaires devenus partiellement inutiles, l’idée qu’ils doivent accomplir dorénavant des tâches de suivi et d’accompagnement ?
Or ce pouvoir concentré en haut lieu fait cruellement défaut à tous les niveaux de la pyramide, appelée à se transformer depuis des décennies. Pour ce faire, tous les personnels, et notamment les enseignants, doivent être recrutés sur des compétences nouvelles devenues indispensables. François Fillon propose, comme c’est le cas dans les pays voisins, « des stages dans un établissement scolaire dès la première année d’université aux étudiants qui envisagent d’être enseignants… »
J’ajouterais la quantité : pour un tiers de leur temps de formation, pas de saupoudrage, car c’est ensuite en partie sur la base des compétences révélées sur le terrain, qu’ils seront recrutés et tous ne le seront pas, comme en Finlande.
Revaloriser le métier d’enseignant
C’est à ce prix que nous revaloriserons le métier d’enseignant, en le professionnalisant. Leurs compétences relationnelles, elles aussi, doivent être développées, comme c’est le cas par exemple à l’Université de Munich (TUM) où enseignants, médecins et autres professionnels paramédicaux reçoivent une formation commune, spécifique à la relation avec les familles, à la communication, etc. En France, l’oral du Capes de 2014 ressemble à s’y méprendre à l’oral du CAPES de 1974 ! Comment juger des compétences à diriger dans un oral de concours portant sur la discipline enseignée ?
À tous les niveaux de responsabilité, l’on doit remplacer les injonctions non suivies d’effet par un véritable leadership. La liste serait longue, mais François Fillon insiste sur la décentralisation, et il a raison. Pour la 4ème fois, je viens d’être invitée en Chine, aux côtés de 5 autres experts internationaux : après Pékin et Shanghai, nous étions cette fois dans une province reculée du Sud-Ouest de la Chine, à 2000 kms de la capitale, afin de former des chefs d’établissement, car les Chinois mesurent l’urgence d’agir, la vitesse exponentielle des changements de notre temps, pendant qu’en France, d’aucuns prétendent encore devoir « donner du temps au temps », ou se gargarisent des réussites d’un temps révolu.
Pour affirmer les principes de Liberté et Diversité, François Fillon décrit un collège qui permettrait l’approfondissement des savoirs fondamentaux et l’ouverture sur le monde (langues, économie, numérique, environnement). Mais sa volonté de libérer et de diversifier semble aller jusqu’à accorder à tout établissement un réel pouvoir de décision sur l’agencement des heures par rapport aux programmes nationaux, sur la gestion financière, et celle des ressources humaines.
Les parents d’élèves français doivent faire l’effort de comprendre la globalité des changements indispensables et non se concentrer sur les mesures concrètes. Néanmoins il nous semble important de relever la pertinence de certaines mesures mentionnées dans son programme :
- Une scolarité obligatoire à partir de 5 ans.
- Une interdisciplinarité au collège favorisée par la bivalence des professeurs, une bivalence différente de celle voulue par les Inspecteurs Généraux d’histoire et géographie si peu favorables à l’Europe et à l’innovation. Ailleurs on peut être spécialiste de maths et de géographie, d’histoire et d’EPS, etc.
- La fin des 4 mois de vacances avec compensation salariale, mesure qui favorisera l’équité car les vacances scolaires ne sont pas pour tous les élèves des moments d’épanouissement.
- Davantage de contrôle continu pour le brevet, nécessaire pour poursuivre au lycée, qui devrait attester de la maîtrise du socle commun de connaissances, et le baccalauréat qui devrait être plus solide dans son contenu et plus simple dans son organisation : quatre épreuves, avec un niveau d’exigence accru, passées début juillet.
- Rétablissement de la note de vie scolaire : les compétences relationnelles font partie des compétences-clé. C’est aux enseignants qu’il revient d’élaborer localement les grilles de compétences civiques et sociales, afin de redonner du sens aux sanctions et aux conseils de discipline. La possibilité pour le chef d’établissement d’exclure un élève est réaffirmée.
François Fillon veut « une politique d’innovation autour du numérique ». Que la France devienne donc un relais essentiel dans « l’Agenda européen des nouvelles compétences clés », un membre actif dans « la Coalition de l’Union Européenne pour les STEM » (Sciences, Technologies, Ingénierie, Mathématiques). « Le Pacte européen pour la jeunesse », les projets de la « Banque Européenne d’Investissement » doivent être connus et appréciés du grand public. Ces projets européens ont vocation, non pas à rester à la marge du système scolaire (deuxième chance, initiatives ponctuelles de certaines régions, etc.) mais à être intégrés dans le système éducatif si l’on veut vraiment que l’avenir des jeunes Français s’améliore.
Des mesures de bon sens
Certaines mesures préconisées par François Fillon rencontrent une hostilité infondée :
- Les établissements privés ne devraient plus être considérés comme une voie de contournement car le libre choix des familles devrait prévaloir, comme dans de nombreux pays.
- La présidence des Conseils d’administration n’a pas à être nécessairement confiée au chef d’établissement, à partir du moment où il cesse d’être un simple gestionnaire et où il est, enfin, en charge du management des équipes et du leadership de son établissement, car il ne peut être juge et partie. On peut comprendre que dans sa position actuelle, il craigne de perdre le peu de pouvoir que lui confie l’État.
- Port de l’uniforme : il pourrait contribuer à permettre aux élèves, comme dans de nombreux pays, d’identifier l’établissement scolaire, non plus comme un lieu de passage obligé, mais comme une organisation où chacun est là pour apprendre, dans laquelle chacun a sa place, un rôle dans une équipe, qui a choisi son projet d’école.
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