Florian Toumit
Seulement, ce dit procédé est – encore et encore ! – une importation
américaine et, en rien, une tradition française. Après la
communautarisation de la société, c’est donc au tour des hautes sphères
de la politique française de singer, grossièrement, les manières
états-uniennes. De plus, cette politique des partis tout-puissants
revient à faire revivre les fantômes des IIIe et IVe Républiques, régimes qui se sont effondrés.
Ainsi, la figure dirigeante du monarque républicain, voire du monarque tout court, disparaît petit à petit, avec un Président qui est un chef de gouvernement (Sarkozy) ou un chef de parti politique (Hollande), bref, ne dirigeant pas réellement le pays : diplomatie, commerce extérieur, questions sociétales (qui restent des questions primordiales d’avenir).
Avec l’Union européenne tutélaire, la France ne devient, doucement et très sûrement, qu’un État à l’américaine (avec quelques spécificités) face au pouvoir de Bruxelles et du futur traité transatlantique – États américains qui ont, rappelons-le, moins d’indépendance que ne l’avaient les provinces françaises sous le roi. La présidentielle n’est plus la rencontre d’un homme et du peuple autour d’un projet, mais celle d’un parti et de ses sympathisants (plus ou moins élargis). Le PS déjà hier, Les Républicains aujourd’hui, demain, peut-être, le Front national avec la proposition de Gilbert Collard d’une éventuelle primaire pour 2022. Fin du chef d’État, fin de l’État-providence, comme la fin, au niveau personnel, du chef de famille.
La hiérarchie, réelle et symbolique, est verticale. La verticalité, c’est la vie ; l’horizontalité, c’est la mort – sauf quand elle est christique ; mais là, nous changeons de dimension, de hiérarchie, de symboles. Il est temps que la France se retrouve et entame sa résurrection.
Source
Ainsi, la figure dirigeante du monarque républicain, voire du monarque tout court, disparaît petit à petit, avec un Président qui est un chef de gouvernement (Sarkozy) ou un chef de parti politique (Hollande), bref, ne dirigeant pas réellement le pays : diplomatie, commerce extérieur, questions sociétales (qui restent des questions primordiales d’avenir).
Avec l’Union européenne tutélaire, la France ne devient, doucement et très sûrement, qu’un État à l’américaine (avec quelques spécificités) face au pouvoir de Bruxelles et du futur traité transatlantique – États américains qui ont, rappelons-le, moins d’indépendance que ne l’avaient les provinces françaises sous le roi. La présidentielle n’est plus la rencontre d’un homme et du peuple autour d’un projet, mais celle d’un parti et de ses sympathisants (plus ou moins élargis). Le PS déjà hier, Les Républicains aujourd’hui, demain, peut-être, le Front national avec la proposition de Gilbert Collard d’une éventuelle primaire pour 2022. Fin du chef d’État, fin de l’État-providence, comme la fin, au niveau personnel, du chef de famille.
La hiérarchie, réelle et symbolique, est verticale. La verticalité, c’est la vie ; l’horizontalité, c’est la mort – sauf quand elle est christique ; mais là, nous changeons de dimension, de hiérarchie, de symboles. Il est temps que la France se retrouve et entame sa résurrection.
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